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Tres Grande depression - Page 30

  • Job Crash : Quand le gouvernement crée du chômage

    Un bonne décision prise à contretemps peut s' avérer désastreuse. En économie comme partout , il y a un temps pour faire les choses. C' est ce que l'on appelle plus communément le time to Market.
    Ainsi la loi de modernisation de l économie et la réforme du temps de travail sur laquelle compte ardemment Dame Christine Hagarde va coûter plusieurs dizaines pour ne pas dire plusieurs centaines de milliers d'emplois à notre pays. L’erreur est monumentale car étudiée pour créer de la croissance à un moment où la récession approche à grand pas. En effet vouloir améliorer la productivité du pays qui par ailleurs est déjà excellente et même supérieure a celles des USA relève du non-sens le plus absolu.
    Le camion France est chargé d essence, un mur est en face de nous
    Que décide le chauffeur ???
    ACCÉLÉRER
    S'il y a un enseignement à retenir des crises économiques contemporaines, c' est bien justement qu'en pareille période de récession, les pays qui résistent le mieux à la crise et ceux qui connaissent le moins de chômage sont précisément ceux qui n’augmentent voire qui abaissent leur niveau de productivité pour maintenir les emplois et continuer à en créer.

    En résumé : en période de croissance, hausse de la productivité signifie hausse du pouvoir d achat et produire plus permet de consommer plus. Dans ce cas, les gains de productivité permettent aux entreprises de vendre plus, sans augmenter les salaires et par conséquent de ne pas avoir à reporter sur les prix de leurs produits, les augmentations salariales.
    Donc de ne pas générer de l' inflation.
    En période de récession, la hausse de la productivité signifie toujours hausse du pouvoir d’ achat mais de certains au détriment des autres donc chômage pour les moins performants et baisse des créations d'emplois.
    Cette variable est à prendre en considération dans les sociétés de consommations car l’ équilibre se fait sur le global de la population (tout finit toujours dans la consommation ou dans l'épargne) Il ne sert donc à rien en pareille période de vouloir accroître la productivité de certains car en final cela revient à faire baisser la consommation de ceux qui se retrouvent au chômage ou de ceux qui ne trouvent pas d’emplois au profit de ceux qui restent dans la course et épargnent.
    Suis-je clair ???
    Les gains de productivité ne servent à rien si ils sont supérieurs à la croissance du pays.
    Encore des propos blasphématoires ...!!!
    Nécronomiquement votre

    PS / Le titre de la note économique d'Unicredit sur la performance de l'économie hexagonale au second trimestre est sans équivoque : "Débâcle française"

  • Bear Market

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    Ne cherchez pas où a disparu l’empire de l’est, il renaît sous nos yeux, dans le respect des formes démocratiques , aux USA, avec l’inéluctable nationalisation des banques en faillites.
    Ainsi fonctionne le libéralisme, ou le consommateur paye deux fois.
    Une fois en tant que spéculateur
    Une fois en tant que contribuable.

    Dans les mois qui viennent, nous constaterons que
    jamais dans le temps et dans l’espace planétaire, le désespoir d’avoir à survivre au lieu de vivre n'aura été aussi grand.
    Jamais, non plus tant de populations n’auront été en simultané la proie du désarroi et de la peur.

    La baisse tendancielle des profits et la paupérisation grandissante se vérifient jour après jour et pour cause :Plus rentable que la production et la consommation, la gestion du capital inerte l’emporte et abandonne la planète à l’état de patrimoine foncier propre à une rentabilité en déclin et impropre à l’investissement.
    En quelques mois, le CAC 40 a ainsi gommé trois ans de gains, ce qui représente des milliers de milliards d'euros partis en fumée
    Il ne lui en faudra que quelques autres pour revenir à son niveau d’il y a 20 ans lors de sa création. Le phenomène est mondial.

    Une mutation s’annonce. elle marque la fin d un très long cycle qui aura duré soixante ans.

    Ni les marchés actions ni l’immobilier ne retrouveront les cours d’antan produits fictifs d’un sur endettement état , entreprises et particuliers, basé sur l’abondance de crédit donc l’excès de liquidités artificielles.
    C'est précisément cet excès qui génére aujourd'hui de l'inflation.

    La désagrégation sociale et le désarroi des mentalités s’accentueront à mesure que le capital se retirera lentement et sûrement de la production et de la consommation.
    Dans cette atmosphère naissante de fin du monde, l’économie épuisée s’emploiera avec zèle à amasser ses ultimes bénéfices et à les concentrer dans le cercle d’une spéculation internationale énergie et matières premières car les banques doivent désormais réinventer leur business model et ne retrouveront jamais non plus leur niveau de valorisation du passé.
    Que peuvent valoir les actions de banques sauvées par des contribuables ?

    L'illusion du libre choix et la promesse d’un bonheur immédiat payable à tempérament sont définitivement morts et enterrés pour le plus grand nombre.

    Que restera t il des illusions engrangés par une société qui identifiait le bien être à la consommation, une fois que la régression sociale et la baisse du pouvoir d’achat fermeront les portes du paradis de pacotille promis aux jouissances salariales ???

    A quoi aura abouti la valeur travail si longtemps proposé à l’admiration des foules si ce n’est à la perte du bonheur dans les démocraties de marché ?
    Bienvenue dans la TGD

  • Manifeste pour une récession

    Republication du Manifeste pour une récession déjà paru le 21 01 2008
    aujourd'hui, je me sens féniant comme dirait Dupain
    http://www.dailymotion.com/relevance/search/dupain/video/x5epul_dupain-feniant_news






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    spécial dédicace to Y de la part d'un défenseur ardent.


    Rien ne change, mais l’économie, de doucereuse et banale devient belliqueuse et brutale. La récession approche.
    Elle est apprivoisée par satellite et sur les écrans plasma des salles de rédaction, masquée d’un loup blême pour ne pas affoler le consommateur, muselée par la machinerie methodique des médias et des pouvoirs politiques qui refusent de la rencontrer.

    Le lecteur de 60 millions de consommateurs se souvient il qu’il est mortel ?

    La récession pourtant, est la mesure universelle. Elle tombe derrière la lumière d’un projecteur noir sur l’orchestre de l’économie mondiale: c’est la récession, qui bien inspirée défie, déchire, divise ou déflore le no man’s land de la fade éternité de la consommation.
    Car privée de son projecteur noir, l’économie n’est plus que ce les medias en font : une nausée sans fin, balisée ça et là de quelques accidents.
    Quelques millions d’américains, jetés à la rue pour avoir voulu aller au ciel de la consommation, des flux migratoires qu’il nous faut, à la fois, stopper et attirer sans contradictions.
    De richissimes fonds souverains aux dollars nimbés d’essence secourant les grandes banques américaines,
    est cela la récession ?

    La récession est l’ultime rempart d’un monde vidé de sens où dans les grandes métropoles, on peut croiser des femmes voilées et des fillettes qui portent des wonderbras, moments uniques où la religion croise la consommation sans même reconnaître qu'elles réprésentent les facettes d'un même monde en dégénération..

    C'est la récession qui redonnera du sens à la vie, en cela, elle n'a pas de prix et il faut refuser sa dévaluation.

    Nécronomiquement votre